Cela fait des siècles que nous sommes les témoins de la façon dont ces mots reflétant une volonté divine au départ, se sont retrouvés entre les mains de ”faux-monnayeurs” ayant faussé leur sens originel selon leurs intérêts politiques et idéologiques. La plupart des mouvements politiques et chrétiens brandissent et arborent ces mots encore aujourd’hui.
- Démarrer, évoluer, aller de l’avant sont des désirs naturels que toutes les générations ressentent à un moment donné de leur existence.
Principalement lorsque quelque chose stagne, lorsque des obstacles surgissent sur le chemin d’une communauté.
Le Corps du Messie est soumis aux mêmes désirs de progrès sur son sentier de disciple que n’importe quel autre institution ou groupe d’homme du monde poussés par les fausses et mauvaises ambitions sur le marché mondial et générées par leur entourage, par l’esprit collectif…
-La promesse d’une plus grande lumière, d’une vision plus lucide est réellement nouvelle est souvent génératrice de théologies nouvelles, de nouveaux dogmes et thèses toutes crées par l’homme.
-Tout au long des siècles, la recherche de la liberté se caractérisa par l’appel de nouveaux régimes ou églises à la révolte et à la fuite des gens en quête de renouveau et de progrès, et surtout de ceux aspirant au pouvoir et à une reconnaissance quelconque de la part de leurs contemporains.
-La fraternité quant à elle, ne fait pas que proclamer que l’homme ne peut vivre sa foi qu’en communauté, mais promet également par l’offre de la lucidité et de la liberté un certain nombre de changements en apparence.
La falsification de ces trois termes et leur utilisation erronée à donc pour but d’engendrer un tel ”troupeau de brebis” qui soit susceptible d’être facilement gouvernable dans un enclos restreint où une liberté limitée, des mesures de repressions, des récompenses et des droits égaux sont attribués à tous ses membres.
La définition du mot égalité quant à elle, découle souvent d’une fausse interprétation de la Bible dont des paraboles sont prises à titre d’exemple, mais interprétées et expliquées de façon arbitraire, voire même retirées de leur contexte lexical et historique devenant ainsi les outils pour la construction d’une autorité pyramidale totalement étrangère à la Bible.
Le progrès, la lumière, la liberté et la fraternité sont autant de mots qui, extraits de leur sens original, peuvent engendrer une multitude de sectes, dont le nombre est trop important pour pouvoir en établir la liste.
L’impossibilité de ce travail de rémunération réside aussi dans le fait que plusieurs définitions sont données aux mêmes mots, d’où de nouveaux morcellements surgissent au sein des différents mouvements, créant ainsi d’autres et d’autres sous-mouvements réunissant les personnes ayant les mêmes intérêts, désirs et conceptions de la liberté, de la fraternité et qui luttent entre elles.
Le mot égalité, lui, s’il définit et témoigne avec les trois autres des changements qui interviennent lorsque quelqu’un devient membre du Corps du Christ, alors le progrès, la lumière ou lucidité, la liberté et la fraternité sont dans la volonté de Dieu, devraient être exempt de toute volonté humaine et ne pourraient donc pas s’organiser en un pouvoir humain caché qui finit toujours par conduire à une domination antéchrist pure et simple !
Par contre, lorsque que dans l’utilisation du mot égalité apparaît une sorte de hiérarchie entre les membres d’une communauté, nous pouvons affirmer de cette organisation, qu’elle ne fait pas partie du Corps du Messie et ce n’est pas l’Esprit du Messie, le Saint Esprit qui la guide et la maintient cohérente, mais bien une volonté humaine où les objectifs, les intérêts et le pouvoir sont les seules forces cohésives.
Là où la volonté humaine et les désirs de l’âme dominent, la compétition, la course, la rivalité, la jalousie ainsi que toutes les forces et les outils de la dislocation et du morcèlement s’installent pour digérer l’unité spirituelle avec Dieu et entre les hommes.
L’âme rentre en conflit avec l’esprit, et cette lutte atteint son apogée lorsque le corp finit à son tour par déclarer la guerre à l’âme.
Il est douloureux de voir à quel point ceci est vrai, lorsque nous voyons dans des communautés spirituelles qui ne sont pas régies selon l’Esprit, mais selon leur propre volonté. Et ce de surcroît en se fiant à leur propre savoir et leur propre conscience tout en exerçant le pouvoir sur les autres membres.
Ils conçoivent eux même le chemin à suivre de la communauté, leur propres crédos, leurs propres lois et dans le cadre de ces règles attribuent une liberté aux autres, tout en n’acceptant comme frère que les personnes se pliant et se soumettant à ces lois, directives et règles humaines de l’assemblée ou de la communauté.
L’égalité n’est valable que pour les foules au-dessus desquelles ils se placent pour les diriger, se prétendant être égaux à elles, sans l’être, puisque là où ordre humain il y a, aucune égalité n’est possible : aucune qui soit du Messie ou de Dieu en tout cas…
De belles et spectaculaires assemblées peuvent naître, où de nouveaux aspirants au trône et autres globalisateurs arrivent et amènent celles-ci à un nouveau stade de progrès, de lucidité, de liberté, de fraternité et d’égalité.
De nouveaux drapeaux et leurs nouveaux porte-drapeaux, les brandissant haut clament et professent toutes sortes de renouveaux, d’éveils et de mouvements.
Les conséquences de toutes ces promesses provenant d’un ”bon” sentiment humain et qui sonnent bien à l’oreille, sont : divisions, cissions et création de sectes multiples.
La secte elle, n’est rien d’autre que le titre de tous ceux qui se sont, ou ont été coupés de la racine qui fut donnée aux juifs. Ceux qui se sont écartés de la Volonté promulguée de Dieu, de Ses Lois et de ce fait, malgré, ou au lieu de la Grâce, se sont eux-mêmes agglomérés en assemblées, communautés ou églises pour y idolâtrer des volontés humaines : les leurs, celles de la communauté – église – institution quelconques, ou celle des autres.
La multitude de petits royaumes ainsi gouvernés par de petits monarques se développe donc de la sorte. Dans ces royaumes, les quatre termes traités ici sont prêchés sous le masque de la Bible, attirant ainsi ceux qui veulent plus, qui aspirent à la vérité et à la piété.
Ils promettent le progrès assuré par le biais de nouvelles bénédictions et de nouvelles méthodes.
Lucidité nouvelle et agrandie, vision et déclarations prophétiques ainsi que ministères fructueux, miracles, tout y est promis.
Ils prônent la liberté qui libère des Lois divulguées dans l’Ancien Testament, lorsque le bonheur et la béatitude sont pesés sur la balance de l’âme humaine et promettent une vie chrétienne remplie de joie et de bonheur du monde. À la place…
Les promesses et les objectifs communs unissent donc les gens en communautés où la fraternité est basée sur ces aspirations corporelles et psychiques. Ainsi se forment les castes chrétiennes qui sont profondément infectées à la racine par l’orgueil…
Si l’on s’en réfère à notre expérience du passé, au cours de l’histoire, les courants de pensée et les idéologies politiques étaient tous infectés par ce fléau. Toutes prônaient l’une ou l’autre, voire toutes ces promesses, et aujourd’hui, il est pratiquement impossible de trouver courant idéologique dont l’un ou l’autre de ces termes ne figure pas en tant que mot d’ordre.
Les progrès de la science, l’aspiration à d’avantage de savoir amène à l’abolition des barrières entre le bien et le mal, la suppression progressive de la frontière du péché, sont tous facteurs d’esclavagisme spirituel.
La tolérance, le syncrétisme, l’esprit de la globalisation fait de tous les hommes des frères d’une fraternité dont le fonctionnement, les bases et les conséquences ne sont pas selon l’ordre et la Volonté de Dieu.
L’objectif de tout idéal de l’histoire a toujours été de faire des hommes, des parties égales en se cachant derrière ces mots d’ordre !
L’égalité, elle, ne grandit que lorsque cessent d’exister les petits rois et autres esclavagistes globalisateurs et lorsque de plus en plus de personne se retrouvent sous le drap de plus en plus fin de la couche dirigeante.
L’aboutissement de ce processus n’est autre que la venue du pouvoir antéchrist.
Lorsque quelqu’un clame l’égalité, et ce non dans le Messie, dans le Christ, il ne s’agit dans ce cas de rien d’autre que de la construction de l’égalité antéchrist et de son extension dans le monde.
La mode du monde devient progressivement obligatoire et d’application à tout homme. Ce processus du monde a toujours eu une grande influence sur la chrétienté. La spiritualité régnante dans le monde s’est toujours infiltrée dans les communautés chrétiennes religieuses et spirituellement vides.
La ”quadruple promesse” et ses faux prometteurs finissent par se trahir avec l’apparition d’un cinquième mot, celui de la fausse autorité qu’ils usurpent en le nom du Saint Esprit pour construire leur propre hiérarchie pyramidale.
Leur objectif principal est, après s’être octroyé ce pouvoir, de le rendre légitime, de le fonder et de le maintenir face à un éventuel successeur hostile…
Au départ, ils ne font qu’appliquer leurs propres lois pour renforcer leur pouvoir sur tous ceux qui se sont volontairement pliés à eux.
Après un certain temps cependant, lorsque leurs positions commencent à être ébranlées, ils ont recours aux armes de la mystification et de la sur-spiritualisation.
Ils accomplissent cela avec l’aide des fausses autorités que ces personnes inventent et s’octroient les unes aux autres.
L’outil à cela est également le faux enseignement de la Bible.
Le palisme par exemple dont la caractéristique principale est l’interprétation arbitraire des paroles de Paul (Rav Saul), voire même leur déformation en vue d’en faire des lois pour asservir autrui. Et ce, s’il le faut, en abolissant au préalable les Lois de Dieu.
C’est alors que se développe la notion et le principe d’autorité.
Ceci n’est rien d’autre que l’obligation à l’idolâtrie !
Ils maintiennent les gens dans cette idolâtrie par la menace, la répression, la peur et par la menace du retrait des bénédictions, des récompenses et des services…
- Il n’est donc pas rare d’entendre le terme de progrès de la bouche de ceux qui tentent de recruter une petite armée pour leur propre compte.
Rassemblement : pour la récolte, les batailles spirituelles, les délivrances et les victoires…
- Les représentants de la lumière sont les mêmes puisqu’ils s’approprient et réclament leurs objectifs et leurs droits sur les autres en qualité de prophètes…
- Ils proclament la liberté qui n’est bien souvent qu’un appel pour appâter et extraire leur clientèle des autres assemblées. Leurs caractéristiques principales sont l’incrimination, la diffamation et le rabaissement des autres assemblées, voire dans certains cas la damnation pure et simple de celles-ci...
Nous pouvons reconnaître ces caractéristiques lorsqu’ils attaquent tout ceux qui se mettent sur leur chemin en les accusant des ces péchés dans lesquels ils se trouvent eux-mêmes.
- Ils acceptent par contre comme frères tous ceux qu’ils ont réussi à gagner par les méthodes décrites dans les trois points ci-dessus.
Seuls ceux-là sont acceptés comme membres de la fraternité, toute autre personne croyante est dénigrée, méprisée et tenue à l’écart.
Le principe de l’autorité fonctionne donc de deux manières différentes :
-Les assemblées religieuses se sont pratiquement entièrement adaptées au monde, et mettent un accent particulier sur l’une ou l’autre de ses normes, lois ou principes.
Lors de la féodalité, d’une manière féodale dans ses caractéristiques externes, puis de tous temps, selon la mode de l’époque donnée, les églises se sont toujours organisées en se conformant à l’ordre social du pouvoir de leur époque.
Parmi nous, certains suivent cet ancien modèle occidental ou américain.
Pendant ce temps, les fragments du socialisme et communisme dépassé continuent à vivre dans les générations plus avancées.
-L’ordre social actuel n’est pas seulement arrivé au point culminant de sa crise, mais entre très bientôt à un stade où la globalisation marque l’épanouissement total du Nouvel Age. Il faut donc que nous puissions reconnaître le fonctionnement et les marques spécifiques du principe d’autorité du New Age.
Nous pouvons être les témoins de nos jours d’une réorganisation des forces et des pouvoirs où des autorités apparaissent et prennent la place de leurs prédécesseurs et que nous sommes obligés d’accepter, de respecter et de croire en elles sans aucune objection ou protestation, dans une soumission aveugle.
Pour cette raison, nous devons être aptes à reconnaître à qui l’on doit être obéissant, qui peut être notre guide, nous donner la lucidité, le réconfort et qui peut nous gronder et nous sermonner.
En d’autres termes : Qui peut être la seule autorité au-dessus de nous ?…
C’est en réponse à cette question que dans la suite, il sera question des Lois, de la Volonté et du Projet du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, et si notre chemin de disciple et notre ministère nous attribue-t-il une quelconque autorité ?
Car Dieu n’a attribué d’autorité qu’à Yéshoua HaMasshiah, pour que dans Son Esprit Saint, nous puissions Le servir en toute dignité.
Notre autorité ne peut pas être cause d’idolâtrie, mais est plutôt une grande opportunité pour représenter le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob en Yéshoua HaMasshiah et par la conduite de l’Esprit Saint sans aucun pouvoir ni aucune volonté humaine.
Seul Dieu détient l’autorité, Lui qui construit, édifie et sanctifie le Temple et qui est Le seul vers qui nous pouvons tourner nos regards !
Quiconque étant outil entre Ses mains, peut rendre grâce pour cette dignité.
Les autres peuvent tout au plus avoir du respect pour nous, nous aimer d’avantage pour que nous puissions leur apporter la Parole, la Volonté et la bénédiction du Tout Puissant.
Nous ne sommes rien de plus que des facteurs qui peuvent être aimés à ce titre et attendus pour que tous ce que nous avons reçu du Seigneur, nous le fassions parvenir aux destinataires à temps.
Traduit du hongrois par Richard (Zeev Shlomo)
Copyright © 2005-2024 SÓFÁR, COMMUNAUTÉ JUIVE croyant en Yéshoua HaMasshia
Ministère JHVH NISSZI www.kehilatshofar.com