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  Enseignements
 

Les fêtes de l'Éternel

 
 
 
Le message de Pessah
 

Yaakov, Béla Orbán

"Et tu raconteras en ce jour à tes enfants tout ce qui t’es arrivé et dis: 
voici ce que l’Éternel fit avec moi le jour où je suis sorti d’Egypte".
 


Raconter l’histoire à ceux qui ne sont pas présents... 
Parlons un peu du "cinquième" !
 

Le soir de la Pessah (passer outre), le soir du Seder, le chiffre 4 a une signification toute particulière dans les familles et les communautés.  
Le vin est le symbole de la joie et de l’allégresse et 4 verres de vins (Arba Kosot) sont consommés en ce fameux soir pour commémorer la délivrance d’Israël ainsi que les promesses de l’Éternel : 

"je vous affranchirai/délivrerai (Hotseti) des travaux dont vous chargent les Égyptiens … je vous délivrerai (Hitsalti) de leur servitude ... je vous sauverai (Gaalti) à bras étendu et par de grands jugement … Je vous prendrai pour mon peuple,(Lakahti)  je serai votre Dieu"
 (Exode 6:6-7) 

- Les enfants qui participent au soir de Seder posent également 4 questions :  
"MA NICHTANA? " – En quoi le soir du Seder est-il différent des autres soirs de l’année ? 

La Bible ainsi que la Haggadah parle de 4 types d’enfant, de fils, de garçon lorsque les questions sont posées : 
- L’intelligent (Deutéronome 6:20), celui qui veut en savoir plus et veut apprendre. 
- Le mauvais (Exode 12:26), celui qui demande, mais reste distant et à l’écart – il est étranger. 
- Le simple d’esprit (Exode 13:14), celui qui ne sait même pas poser de question. Il ne fait pas le malin et n’est pas de mauvaise volonté. 
- Celui qui ne sait même plus poser de question. Nous devons lui répondre quand-même. 

Nous devons leur répondre à tous et leur raconter les miracles et les témoignages que Dieu a fait avec Son Peuple.  
Puisque toutes ces choses ce sont produites avec Israël, c’est principalement pour nous, tous les juifs qu’il est important que la Haggadah soit perpétuée de génération en génération (son origine hébraïque : higgid lehho hakosouv = voici ce que t’enseigne les Écritures Saintes, Elles font allusion à ceci ou cela…), en souvenir et en préservant la Volonté et la Loi de Dieu. De plus, tout le monde doit connaître les promesses faites lors de cet événement puisque celles-ci sont toujours valables aujourd’hui.  

Il manque malgré tout quelqu’un autour de la table du souvenir ! Bien que les 4 caractères qui posent les questions représentent et incarnent l’intégralité de l’humanité avec toutes les couches sociales qu’elle comporte ainsi que toutes les caractéristiques du peuple juif et des autres peuples, la Haggadah ne fait pas mention du fils, du garçon qui est absent ! 
Il manque ce fils qui s’est éloigné, qui est parti au loin et qui n’est plus à la maison autour de la table familiale. 
C’est celui qui s’est sécularisé, qui s’est assimilé dans les autres peuples du monde et qui par ce fait n’a plus de quoi se souvenir. Les noms et les témoignages de Dieu ne veulent plus rien dire pour lui. La cinquième coupe versée au moment de l’arrivée d’Élie sera pour lui celle du jugement. 
Il s’agit du fils qui a perdu depuis longtemps son identité juive et sa foi en l’Éternel, ou bien c’est à cause du péché de ses parents ou de ses ancêtres qu’il ne peut entendre les paroles de joie et d’espoir remplies de promesses que l’on récite le du soir de Seder, ces paroles dont tous les juifs doivent se souvenir avec joie et en rendent grâce. 
C’est lui, qui né de mariage mixte a choisi le sentier d’un autre peuple et n’a qu’un vague souvenir, une connaissance superficielle de ses racines juives. 

Tous Juif est donc obligé de rassembler ses fils et ses descendants à la maison pour qu’une fois assis aux côtés des quatre autres, le cinquième enfant puisse aussi poser les questions au Père ! 
Une famille et son chef ne peuvent être heureux que si tout le monde est bien rentré et présent autour de la table et occupe sa place légitime. 

Durant le Seder, avant de boire les quatre verres, nous trempons notre doigt dans le vin et nous en versons quelques gouttes par terre pour signaler que notre bonheur ne peut être complet. 
Pendant les jours de la Pessah, on ne peut lire ou prier aucun psaume de louanges (Hillel). 
La raison en est qu’à cause des égyptiens qui sont morts, la joie du peuple juif ne peut pas être entière. Même la mort et la perte de l’ennemi touche péniblement le Peuple Élu et sauvé.  
Notre joie peut-elle être entière le soir du Seder lorsque des places sont vides autour de la table ? 
Autour de cette table où, aux côtés du Peuple Élu de Dieu, un autre Peuple à sa place. Un peuple qui peut se prétendre être Peuple de Dieu également par le sacrifice, la rédemption, le règne et la conduite de Yéshoua HaMasshiah.  

Que devons nous faire ? 
Notre première tâche est d’aider le "cinquième enfant", le juif égaré et lointain à retrouver son chemin vers sa maison, vers son peuple et son identité ! 

Tant que leur rassemblement ne sera pas achevé, ils ne dîneront jamais ensemble autour de la même table et ne se souviendrons jamais ensemble des miracles et de tous les témoignages prophétiques d’Israël, et la cinquième coupe restera inentamée. Mais l’Invité tant attendu ne viendra pas non plus. Cet Invité que le peuple juif attend aujourd’hui en tant que messager du Messie, en tant qu’Elie (Eliyahou) (Malachie 3).  
Celui dont on attend l’arrivée en ouvrant les portes d’entrée pour l’accueillir et à qui l’on verse une coupe de vin les soirs de Seder.  

Tout comme un cri dans le désert avait précédé l’arrivée de Yéshoua, bientôt le Peuple d’Israël entendra une voix de rappel et d’éclaircissement qui précèdera l’arrivée et le déploiement de nouveau du Saint Esprit. 
Celui-même qui fut promis par les prophètes pour l’intégrité d’Israël réunie avant le retour de notre Seigneur.  
C’est pourquoi il est nécessaire d’œuvrer par notre ministère sur le rassemblement du peuple juif autour de la même table, autour du Seul et Unique Dieu Éternel, pour que nous puissions être les serviteurs de la prophétie et de la parole déclarée de Dieu. 
C’est aux yeux du peuple réuni que l’Envoyé, le Messager en d’autres termes: le Saint Esprit montrera la cinquième Parole de la Promesse, celle que la Haggadah ne mentionne pas encore et dont elle ne peut encore faire mention :  

"Je vous ferai entrer dans le pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob; je vous le donnerai en possession, moi l'Éternel" (Exode 6: 8) 

N’oublions donc jamais que la Parole de "la cinquième promesse" vaut dorénavant pour le Peuple Élu et le Corps du Christ au même titre, mais une fois qu’ils seront assis en même temps autour de la même table, selon la révélation reçue du Saint Esprit.  
Sans la connaissance du Royaume des Cieux et de la Vie Éternelle, la communauté juive ne sait pas quoi commencer avec les Promesses telles que : "Je vous ferai entrer ou sortir…", car aujourd’hui encore, elle attend et espère toujours le rétablissement terrestre des choses et l’accomplissement entier des Lois dans le monde visible. 
Il n’est donc pas surprenant que dans Sa première prédication, Yéshoua appelait déjà le peuple, les juifs au retour vers Dieu et leur parlait du Royaume des Cieux qui était proche.  
En évoluant et œuvrant dans Son Esprit, notre tâche est la même aujourd’hui. 

Le soir de Seder juif est un soir qui se prolonge tard dans la nuit. 

Le "Soir de Seder" du Corps du Christ est le rappel de la Pessah (Pâques) juive, ainsi que l’élévation de la "cinquième coupe" par le Messager Oint. Il ne s’agit donc pas ici d’une "version chrétienne" : 

Le souvenir perpétuel est celui de la "cinquième coupe", celui de la Cène, la coupe de la joie et de la grâce, celle que Yéshoua brandit pour la première fois en présence de ses disciples. Il se souvenait Lui aussi parmi ses disciples juifs et en tant que juif. Il a cependant montré et montre toujours aujourd’hui en avant de manière prophétique. 
Il a montré en avant cette cinquième promesse, la mise en vigueur de la miséricorde, de la grâce et de la rédemption par l’acte de sacrifice de la croix. Car pour tout homme, l’accès au Paradis n’est uniquement possible qu’à travers le seul et unique sacrifice de Yéshoua HaMasshiah.  
La promesse faite au Peuple Élu s’est transformé en une Alliance renouvelée et déclarée à l’occasion de la Cène, par le sceau du sang de l’Agneau lors de la Pessah et qui s’est concrétisé par la Résurrection et le don de la vie éternelle. 
C’est donc Yéshoua, seul capable de préparer et de rassembler le Peuple de Dieu pour un jour accomplir dans leurs vies la promesse divine : "Je vous affranchirai, libèrerai, ferai rentrer sur la terre promise…" 

Le souvenir concernant la Sorite d’Égypte et les promesses de Dieu à été confié au peuple juif en vue d’être commémoré pour l’éternité.  
Le Soir du Seder est un dîner familial au cours duquel les membres de la maison peuvent prendre part selon les Lois des Écritures Saintes :

"aucun incirconcis n’en mangera. La même loi existera pour l'indigène comme pour l'étranger en séjour au milieu de vous." (Exode 12:48-49) 

La question peut alors se poser : Est-il possible de célébrer un "soir de Seder" chrétien ?  
Si le mot chrétien désigne une personne simplement religieuse, alors en aucun cas !  
Dans un cas pareil, la personne organisant une telle "représentation théâtrale" ou imitation, enfreindrait toutes les règles concernant la fête et ne ferait que mentir en se considérant comme l’héritier du peuple juif et ne ferait que se soumettre inutilement à des Lois et des décrets qui ne la concernent pas.  
Toute personne enfreignant les décrets ou falsifiant les lois de Dieu entraîne des conséquences spirituelles graves ! 
Même le juif ne consommant encore que les "quatre coupes" ne peut participer à un tel Soir de Seder (ou n’importe quelle autre fête juive) et prendre place à une telle table, même inconsciemment, pour éviter de se faire complice de péchés.  

Est-ce que le Corps du Christ peut-Il avoir un propre Soir de Seder indépendant et parallèle ? 
D’aucune façon ! 
La fête décrétée à été ordonnée au Peuple de Dieu. Son double contenu n’est réalisable qu’en même temps. Le souvenir du peuple juif ainsi que les promesses reçues de Dieu ne seront accomplies que par une Alliance renouvelée à travers la possibilité de la grâce.  
Ceci s’accomplira lorsque Dieu ôtera le voile des yeux du peuple juif et lorsque le Corps du Christ règlera sa relation avec le Peuple Élu de manière réelle et sincère et non formelle en acceptant l’intégralité des promesses de Dieu faite à Israël ainsi que l’appel entier des juifs. 
Tout comme l’accomplissement du Soir de Seder juif se fait attendre tant que la "cinquième coupe", celle de la Cène n’est pas de la fête, la coupe de la Cène est elle aussi tronquée sans l’acceptation des quatre coupes de promesses qui la précèdent.  
Tout comme il n’y a pas de Grâce sans la Loi et sans le jugement, les Gentils (les personnes devenues membres du Peuple de Dieu par la Grâce du Christ) se doivent de connaitre et d’accepter les Lois et les Promesses de l’Éternel faites à Israël et ce, à travers le témoignage de l’appel et des prophéties qui se réalisent dans la vie du peuple juif.  
La Grâce sans la Loi ou la Loi sans la Grâce n’est pas dans l’Ordre et dans la Clémence de Dieu.  
La Grâce de Dieu sans le jugement ne serait pas Vérité et la Loi de Dieu sans la Grâce ne serait ni l’Amour ni le pardon ni la miséricorde que Dieu veut montrer au monde entier !  
Dieu a cependant d’abord fait don de tout cela au peuple juif et ensuite aux autres peuples à travers Yéshoua HaMasshiah qui a montré, présenté et proposé de nouveau la Loi de Dieu, offrant ainsi au monde entier la possibilité de la réconciliation avec Dieu. Il a proposé le Sentier de la Loi par lequel nos vies sont jugées en Vérité pour recevoir la Vie à travers Sa clémence, Sa Grâce et Sa rédemption.  

"La même loi existera pour l'indigène comme pour l'étranger" 
Le Peuple Sauvé de Dieu doit donc vivre conformément aux mêmes Lois que le Peuple Élu de Dieu pour que les deux Peuples puissent s’assoir à la même table, le dernier soir qui précède la "Pessah", lorsque le "Messager", l’Esprit Saint révèlera la date du Grand Jour, celle de l’arrivée du Messie. 
Le second Avent aura donc lieu, lorsque l’Esprit Saint se répandra à nouveau. Notre devoir n’est donc pas de nous séparer l’un de l’autre, bien au contraire ! 
Ce n’est pas la communauté juive qui doit se convertir au christianisme, mais bien la chrétienté qui doit être greffée dans les racines données aux juifs ! 
C’est nous qui devons nous souvenir du Soir du Seder, c’est nous qui pouvons représenter le "Messager", la "cinquième coupe", l’accomplissement imminent de la promesse du "je te ferai sortir … et rentrer …", ainsi que l’arrivée du Messie.

Quand est-ce qu’une communauté membre du Corps du Christ peut-elle participer au Soir de Seder juif ?  

- Dans le cas où elle est l’invitée d’une communauté juive vivant sous la même Loi que le peuple de Yéshoua et que ces Lois sont exclusivement celles qui ont été décrétées et révélées par Dieu.

Le souvenir est exclusivement l’obligation du peuple juif. Les membres d’autres peuples ne peuvent y assister que comme témoins externes.  
Par contre, l’unité spirituelle ne se réalise qu’une fois et uniquement par le souvenir du Dernier Repas, de la Cène et par l’acceptation du contenu spirituel de cet acte. 
- En outre, les membres du Corps du Christ qui sont d’origine juive et qui attendent le retour du Messie en Christ peuvent se souvenir de la Sortie d’Egypte et il leur incombe par la conduite du Seigneur, de rendre le témoignage de la "cinquième coupe", des promesses divines, du retour de Yéshoua HaMasshiah et du Royaume des Cieux en temps et en lieus opportuns et à travers les personnes ointes et autorisées à effectuer un tel ministère parmi leur propre peuple. 

Le Soir de Seder des juifs croyant en Yéshoua HaMasshiah : 

– Il est obligatoire pour nous de nous souvenir de la sortie d’Égypte conformément à l’ordre reçu par notre Peuple.  
– Par la volonté de Yéshoua HaMasshiah, nous devons cependant aussi nous souvenir du Dernier Repas, de la Cène en commémoration du sacrifice de Yéshoua, de la Rédemption, de la réunification du peuple et de la promesse de la Vie Éternelle.  

Pour nous, toutes les promesses de Dieu se sont accomplies et sont devenues réalités dans nos vies. Mais la date de l’accomplissement visible des ses promesses dans le monde visible, le moment du retour du Messie ne peut pas être connu. 

De nombreuses sortes de Soir de Seder ont lieu dans le monde judéo-chrétien.  
Dieu est seul à pouvoir juger si quelqu’un est circoncis dans son cœur, vit selon Ses Lois et est donc membre du Peuple de Dieu.  
Mais Dieu nous demande à tous de répondre à ces conditions pour pouvoir participer côte-à-côte au Soir de Seder, aussi bien aux juifs qu’aux membres des autres peuples qui ont été adoptés dans la famille de Dieu par le sacrifice de Yéshoua.  
La "Loi commune" est celle qui fut divulguée aux oreilles de tous, et que notre Seigneur a restauré et purifié : 
Une Loi enfin délivrée du pouvoir du judaïsme et de l’hellénisme et au centre de laquelle Seul Yéshoua se trouve.  

Le développement d’une Loi commune ne proviendra donc pas du syncrétisme des lois et des convictions des différentes religions et églises, mais bien par la purification des Lois originales de Dieu de tous les apports et détritus qui se sont fossilisés dessus ces 2000 dernières années. Lorsque la Loi de Dieu sera déblayée de tous les dogmes, de toutes les théologies, de toutes les philosophies juives ou chrétiennes qui tentent de voiler et d’étouffer la Vérité et qui prennent toutes leurs racines communes dans les spiritualités démoniaques et parasitiques des religions orientales qui ne sont autres que les alliés du faux œcuménisme.   

Le véritable Seder aura lieu lorsqu’une partie de la communauté juive et une partie de la chrétienté (le Reste) sera purifiée et délivrée du pouvoir de l’antéchrist. Ceci marquera l’accomplissement de la Réunification et du Rassemblement de l’intégralité du Peuple de Dieu, le Dernier Seder et l’accomplissement de l’Ordre divin… 

Quel est donc notre rôle et notre devoir en tant que juifs sauvés ou en tant que Gentils ? 

L’Éternel s’est montré à la face du Peuple Élu comme ayant Ch’loch esré midot, c’est-à-dire 13 caractéristiques. (Exode 34:6-7) 
Lorsque Moïse à rencontré Dieu avant de recevoir les Tables contenant les Lois écrites, il s’est prosterné face contre terre : 
"
Aussitôt Moïse s'inclina à terre et se prosterna. Il dit: Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, …pardonne nos iniquités et nos péchés, et prends-nous pour ta possession (adopte-nous)" (versets 8-9 ) 


La prière de repentir juive ne fait pas mention de la Rédemption, de la Grâce et de l’adoption dans le Royaume des Cieux et le retour à la maison.  
Le peuple devenu héritier de Yéshoua par la grâce ne fait pas non plus le pas au-delà, lorsque, malgré qu’ayant un pas d’avance, il ne démarre pas sur le sentier.  
Car après la grâce et l’adoption, Dieu communique à nouveau Ses Lois d’abord en paroles, puis grave de nouveau ces paroles de l’alliance dans la pierre. Il agit ainsi aussi bien avec nous qu’avec Son peuple égaré. 
La grâce n’est pas l’arrêt final, le "Terminus", mais ce n’est qu’après le don de notre vie en soumission que Dieu nous parle et nous enseigne Ses Lois et Son chemin, puis grave tout cela sur les Tables de nos cœurs.  Ce n’est que par la suite que nous sommes nous-mêmes aptes a accomplir un ministère vers les autres, pour leur enseigner le chemin de Dieu à notre tour.  
Le Peuple Élu de Dieu n’a pas encore reconnu la grâce et le Peuple ayant reçu la grâce n’a pas reconnu la Loi visible et audible en Yéshoua et ses Lois ne sont toujours pas gravées dans leurs cœurs. 
Les deux Peuples: Le Peuple de Dieu a des Tables brisées qu’il faut demander et écrire à nouveau et ce dans leur cœur de ses membres.  
Au-delà de nos connaissances divines, notre devoir est donc de parler de la grâce et du Royaume des Cieux et du Messie Oint que doit revenir. 
Après cela, nous devons enseigner les Lois de Dieu qui représentent les bornes et les panneaux de signalisation le long de notre chemin vers la patrie céleste.  
Les autres lois, humaines, religieuses etc., ont longtemps mené les gens sur une fausse route et continuent encore cette œuvre aujourd’hui. 
Nous souhaitons cependant tous rentrer chez nous en héritiers dans notre héritage.  
La connaissance de Dieu peut nous amener aux témoignages que sont les évangiles et nous amener à reconnaitre leur vérité.  
La connaissance des Lois ne fait pas seulement que régir nos vies, mais nous amènent à reconnaitre l’accomplissement des prophéties passées, actuelles et à venir.  
Donc, tout comme il est nécessaire de passer des quatre coupes à la cinquième, à celle du Messager du Soir de Seder, il est également impératif de parler et témoigner au-delà des quatre évangiles accomplis, de la cinquième composante, des prophéties ! À tout le monde ! 
Nous devons témoigner du Royaume des Cieux et du rassemblement terrestre et céleste du Peuple au Peuple Élu, et de l’Époux qui revient bientôt au Corps du Christ, à l’Épouse. 

Lorsque nous serons un en esprit, lorsque le Corps du Christ ne formera qu’une seule grande famille composée de juifs et de Gentils et n’aura qu’une seule et unique Loi, nous pourrons dire ensemble en un souhait commun :  

L'chana haba biYeruchalayim. – L’année prochaine dans la Jérusalem reconstruite. 

Mais avant cela, il serait cependant beaucoup plus d’actualité de dire :  

MARANA THA ! Seigneur, viens ! 
MARAN ATHA ! Notre Seigneur est là !
 

Cet appel et ce témoignage ne sont autre que le remplissage de la cinquième coupe du Peuple de Dieu lors du Soir de Seder, les mots de l’espérance, de l’attente du Messie et de l’accueil de l’Esprit Saint pendant que nous ouvrons aussi la porte de nos cœurs devant Celui qui arrive…

 

Traduit du hongrois par Richard (Zeev Shlomo)

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